Entre géographie imaginaire et paysages réels
Dans les aventures de Tintin, les paysages donnent tout leur relief à l'intrigue. A eux seuls, ils constituent une irrésistible invitation au voyage. Entre géographie réelles et imaginaire, l'art du décor est poussé jusqu'à la perfection. Témoins, ces photos qui sont la troublante réplique des vignettes.
Îles :
Tintin se rendant à l'Île Noire et l'Île d'Or (Saint-Raphaël), l'un des soixante plus beaux sites de France. Quelles différences ?!
Montagnes : neiges et glaces bleutées dominent l'album de "Tintin au Tibet", dans lequel Hergé signe l'une de ses plus belles toiles de fond :
Comme tout droit sortie du même Le Sherpa Tharkey se laisse glisser
album, la photo d'une périlleuse dans la crevasse où est tombé Tintin
descente en rappel dans une crevasse lors d'une terrible tempête de neige
au Groenland. au Tibet.
Ruines archéologiques, jungles, déserts : un réalisme saisissant qui doit beaucoup à un long travail de recherche et de documentation :
C'est dans le célèbre site de Pétra, en Jordanie, transposé par Hergé dans l'émirat imaginaire du Khemed, que Tintin rejoint l'émir Ben Kalish Ezab.
Aéronautique :
L'avion Carreidas 160, triréacteur supersonique pour dix passagers, est né sous le crayon de Roger Leloup, un collaborateur d'Hergé féru d'aéronautique. Cet avion imaginaire trouvera, quinze ans plus tard, une concrétisation presque parfaite dans le Falcon 200, réalisé par Dassault Aviation. Seul élément fantaisiste de l'album : la voiture à géométrie variable.
Le Falcon 200, jet d'affaires pour une dizaine de Le Carreidas 160 survolant, l'île de Pulau-Pulau
passagers, lors de son premier vol, à Istres, en 1980. Bompa
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